Les implications politiques du réchauffement
dû aux gaz à effet de serre: réduction, adaptation
et base scientifique
Version courte, version
longue ici
Source: The National Academies Press
http://books.nap.edu/books/0309043867/html/index.html
Commission sur les
implications politiques du réchauffement dû aux gaz à
effet de serre
Comité de la Science, Géoingénierie et Politique
générale
Académie Nationale des Sciences
Académie Nationale d'Ingénierie
Institut de Médecine
Académie Nationale de la Presse
Washington, D.C. 1992
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849
Cette étude a été conduite sous les auspices du
Comité de la Science, Géoingénierie et Politique
générale, une unité du conseil de l'Académie
Nationale des Sciences, de l'Académie Nationale d'Ingénierie
et de l'Institut de Médecine. Cette étude a impliqué
presque 50 experts, incluant des scientifiques aussi bien que des individus
ayant de l'expérience gouvernementale, l'industrie privée
et des organismes d'intérêt public.
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Liste des experts ayant participé au rapport
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54
Les options de géoingénierie dans cette analyse préalable
comprennent plusieurs moyens de réduire les augmentations de
température par le masquage de
la lumière solaire (par exemple
des miroirs dans l'espace, de la poudre
dans la stratosphère, de multiples
ballons, de la suie dans la stratosphère
et la stimulation du noyau de condensation des nuages) aussi bien que
la stimulation de l'assimilation de CO2 par les océans.
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Masquage de la lumière solaire
-Miroirs dans l'espace
Placer 50000 miroirs de 100 Km2 dans l'orbite de la terre pour réfléchir
la lumière solaire.
-Poudre dans la stratosphère
Utiliser des canons ou des ballons pour maintenir
un nuage de poudre dans la stratosphère pour augmenter la réflexion
de la lumière solaire.
-Bulles dans la stratosphère
Placer des milliards de ballons aluminés remplis d'hydrogène
dans la stratosphère pour fournir un écran réfléchissant.
-Poudre dans les couches basses de la stratosphère
Utiliser des avions pour maintenir un nuage
de poudre dans les couches basses de la stratosphère pour réfléchir
la lumière solaire.
-Suie dans les couches basses de la stratosphère
Diminuer l'efficacité de la combustion
des moteurs d'avions volant dans les couches basses de la stratosphère
pour maintenir un nuage mince de suie pour intercepter la lumière
solaire.
-Stimulation des nuages
Brûler du soufre dans des bateaux ou des usines de production
d'électricité pour former un aérosol de sulfate
pour stimuler des nuages bas océaniques supplémentaires
pour réfléchir la lumière solaire.
-Stimulation de la biomasse océanique
Placer du fer dans les océans pour stimuler
la génération de phytoplancton absorbeur de CO2.
-Suppression du CFC dans l'atmosphère
Utiliser des lasers pour désintégrer le CFC dans l'atmosphère.
Les options de géoingénierie semblent
techniquement faisables en terme d'effets de refroidissement et de coûts
sur la base des informations préalables disponibles. Mais des
études supplémentaires considérables seront nécessaires
pour évaluer leurs effets collatéraux, y compris les réactions
chimiques que les particules introduites dans l'atmosphère pourraient
causer ou altérer.
Les options de géoingénierie ont
le potentiel d'affecter le réchauffement dû au gaz à
effet de serre sur une échelle substantielle. Cependant, précisément
parce qu'elles pourraient le faire, et parce que le système climatique
et sa chimie sont mal compris, ces options doivent
être
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60
considérées extrêmement
prudemment.
Certaines de ces options sont relativement peu
coûteuses à mettre en oeuvre, mais toutes
comportent une large part d'inconnu en ce qui concerne les effets collatéraux
sur l'environnement. Elles ne devraient pas être implémentées
sans une appréciation minutieuse de leurs conséquences
directes ou indirectes.
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Parce que ces options ont le potentiel d'affecter le renforcement du
rayonnement de la planète, parce que certaines d'entre elles
causent ou altèrent variété de réactions
chimiques dans l'atmosphère, et parce que le système climatique
est mal compris, de telles options doivent être
considérées extrêmement prudemment.
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L'incertitude ne peut être ignorée en répondant
au réchauffement dû aux gaz à effet de serre. Les
erreurs d'en faire trop peuvent avoir autant de conséquences
que les erreurs d'en faire trop peu; L'erreur d'essayer de résoudre
le mauvais problème est aussi probable que l'erreur de ne pas
agir.
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Les mesures actives de neutralisation doivent être évaluées
mais ne devraient pas être implémentées
sans une compréhension globale des effets directs et des effets
collatéraux potentiels, des problèmes éthiques
et des risques. Certaines ont le mérite de se situer dans
la gamme d'expériences actuelles à court terme, et d'autres
pourraient être arrêtées si
des effets non voulus se produisent.
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Le climat global et les systèmes géophysiques, géochimiques
et biologiques examinés sont tous des systèmes fortement
non linéaires impliquant l'interaction de beaucoup de systèmes
annexes complexes. De tels systèmes sont susceptibles de manifester
diverses formes d'instabilité,
y compris du chaos dynamique, ainsi que divers effets
latéraux inattendus. Ces possibilités doivent être
sérieusement considérées avant le déploiement
d'un système de réduction, et les risques impliqués
évalués par rapport à d'autres alternatives.
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Nos modèles actuels et notre compréhension
des systèmes géophysiques ne nous permettent pas de prédire
de tels effets. Notre compréhension et modèlisations n'ont
même pas permis jusqu'à maintenant de dresser la carte
des états possibles du système.
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Augmentation de l'absorption du dioxyde de carbone par les océans
La fertilisation par le fer, ainsi que l'utilisation potentielle de
macro-algues pour assimiler de grandes quantités de CO2 ont été
examinées dans un récent atelier du Conseil National de
la Recherche sur la productivité marine des algues et l'assimilation
du dioxyde de carbone (31 octobre 1990).
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On peut s'attendre à ce que les organismes naturels dont la croissance
serait stimulée par l'apport de fer produisent du sulfide de
diméthyl, qui formerait des noyaux de condensation de nuage.
Aux endroits et au moment où il y a peu de nuages, la surface
fertilisée pourrait devenir plus nuageuse, ce qui aurait un effet
supplémentaire pour le refroidissement.
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Masquer une certaine quantité de lumière solaire
Placer un écran dans l'atmosphère ou sur l'orbite basse
de la terre pourrait prendre différentes formes: ceci pourrait
impliquer changer la quantité ou la nature de la couverture nuageuse,
il pourrait prendre la forme d'une couverture ininterrompue ou il pourrait
être divisé entre de nombreux "miroirs" ou un
nuage de poudre.
Pour compenser entièrement le réchauffement
dû aux gaz à effet de serre par le doublement de la concentration
de CO2 dans l'atmosphère, le parasol doit couvrir 1% de la surface.
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Une alternative à la poudre est l'aérosol d'acide sulfurique,
l'autre composant naturel principal de la brume stratosphérique.
La poudre semble être un meilleur choix parce qu'elle est similaire
à la poussière du sol naturel et ainsi ne devrait pas
avoir d'effet visible au niveau du sol comme elle tombe progressivement
à travers la troposphère et est entraînée
par la pluie. Cependant Budyko (1982) suggère l'utilisation d'aérosols
d'acide sulfurique créés par le brûlage de soufre,
résultant en dioxyde de soufre (SO2) qui absorbera automatiquement
l'eau de l'atmosphère entraînant des gouttelettes de solution
d'acide sulfurique.
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Il apparaît que la destruction de l'ozone stratosphérique
due à des réactions chimiques à la surface de la
poudre ou des aérosols ajoutés dans la stratosphère
est un effet indésirable possible qui doit être considéré
et compris avant que l'utilisation de cette option possible de réduction
soit envisagée.
Notez que l'on peut s'attendre à ce que la
poudre produise des effets optiques visibles, tels que des couchers
de soleil spectaculaires, comme dans le cas de la poussière volcanique.
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Une alternative possible est simplement de louer
des avions commerciaux pour transporter la poudre à leur altitude
de vol maximale, où ils la distribuerait.
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Écran de ballons multiples
Un écran peut être créé en mettant un grand
nombre de ballons aluminés remplis d'hydrogène à
une altitude suffisante pour qu'ils n'interfèrent pas avec le
trafic aérien. Ils fourniraient un écran réfléchissant.
Le système de parasol exigeant des milliards
de ballon de diamètre compris entre 1 et 6 mètres semblerait
coûter environ 20 fois plus que répandre de la poudre dans
la stratosphère.
Changer l'abondance des nuages
Albrecht (1989) suggère que la réflectivité
moyenne des nuages bas pourrait être amplifiée si l'abondance
de noyaux de condensation de nuages était augmentée par
des émissions de SO2.
Il
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est proposé que ces émissions aient lieu au-dessus des
océans.
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La stimulation de la biomasse par le fer peut être faisable et
serait une option relativement peu coûteuse.
La stimulation des nuages par l'apport de noyau
de condensation apparaît être une option faisable et peu
coûteuse.
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Peut être qu'une des surprises de cette
analyse est le coût relativement faible pour lequel certaines
des options de géoingénierie pourraient être implémentées.
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Augmenter la croissance du phytoplancton par
l'addition de fer dans les océans pourrait être une option
de réduction faisable, mais l'impact du remaniement de l'équilibre
du fer, du carbone, de l'oxygène et autres nutriments dans l'océan
est inconnu pour l'instant. Ces options doivent être davantage
étudiées et bien comprises avant que leur implémentation
ne soit considérée sérieusement.
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On ne peut considérer l'utilisation de ces options avant que
les effets possibles de la suie, de la poudre ou des aérosols
sur la destruction de l'ozone stratosphérique soient compris.
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Le niveau auquel la science est actuellement capable d'évaluer
la rentabilité du remaniement de l'équilibre des radiations
globales moyennes laisse une grande part d'incertitude
en ce qui concerne à la fois la faisabilité technique
et les conséquences environnementales.
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497
Les erreurs sont inévitables. Les erreurs
graves seront coûteuses et douloureuses.
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Éviter tous les réchauffements futurs serait soit très
coûteux (si nous réduisons significativement la concentration
atmosphérique des gaz à effet de serre) ou potentiellement
très risqué (si nous utilisons la géoingénierie
climatique).
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Quelles sont les exemples d'options ayant un large potentiel de réduire
ou de compenser les émissions?
Les options appelées géoingénierie
ont le potentiel d'affecter de façon substantielle la concentration
atmosphérique des gaz à effet de serre. Elles ont
la capacité de faire écran à la lumière
solaire, de stimuler l'assimilation du CO2 par les plantes et les animaux
dans les océans ou de supprimer le CO2 de l'atmosphère.
Bien qu'elles apparaissent faisables elles requièrent
des études additionnelles à cause de leur impact environnemental
potentiel.
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Est ce que les options de géoingénierie ont vraiment du
potentiel?
Les estimations préliminaires de ces options suggèrent
qu'elles ont un large potentiel d'atténuer le réchauffement
dû aux gaz à effet de serre et qu'elles
sont relativement peu coûteuses en comparaison d'autres options
d'atténuation. Cependant leur faisabilité et spécialement
les effets collatéraux associés
doivent être soigneusement examinés. Parce que les
options de géoingénierie ont le potentiel d'affecter le
réchauffement dû aux gaz à effet de serre à
une échelle substantielle, parce qu'il
y a des preuves indiscutables que certaines causent ou altèrent
une variété de réactions chimiques dans l'atmosphère,
et parce que le système climatologique est mal compris, de telles
options doivent être considérées extrêmement
prudemment. Si le réchauffement se produit et que le système
climatologique se révèle fortement sensible au rayonnement
forcé, elles pourraient être nécessaires.
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L'hypothèse que l'augmentation des gaz à effet de serre
dans le passé n'est pas encore totalement observable dans le
réchauffement global est aussi pertinente. Ceci suggère
que la stabilisation du stock de gaz à effet de serre apporterait
encore un changement de climat global dans le système; une
réduction du stock serait requise pour stabiliser le climat.
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Options de géoingénierie
Cette annexe est divisés en 4 sections: (1) système maritime
de canons, (2) systèmes de ballons, (3) système de ballons
multiples, (4) changement de l'abondance des nuages.
Système maritime de canons
Le nombre de tirs nécessaires pendant
40 ans est de 10 puissance 7 tirs (10 millions de tirs).
Si un seul canon peut tirer 5 coups par heure (les canons maritimes
peuvent tirer plus rapidement, mais des intervalles entre les tirs peuvent
augment la durée de vie du fût) et opérer 250 jours
par an, alors un canon peut tirer 5 coups/heure x 24 heures/jour x 250
jours/an = 3 x 10 puissance 4 tirs/an par canon (30000 tirs/an par canon).
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Donc 350 canons opérant simultanément.
Si les canons sont organisés par base
de 10, sur terre ou sur mer, et que 1 milliard de $ est alloué
pour le coût d'1 base, on peut s'attendre à payer 40 bases
de 10 canons pour opérer 350 canons simultanément, donc
le coût de 40 bases x 1 milliard de $ = 40 milliards de $.
Allouons 10 personnes/canon x 400 canons x 3
équipes x 100000 $/personne/an x 40 ans = 48 milliards de $,
qui peuvent être doublés pour inclure le personnel indirect,
les frais généraux, etc, ce qui donne environ 100 milliards
de $ pour les opérateurs. Donc, 24000 personnes devraient être
impliquées à tout moment.
Pour résumer,
Munitions 4 x 10 puissance 12 $ (4000 milliards de $)
Fûts 3 x 10 puissance 11 $ (300 milliards de $)
Bases 2 x 10 puissance 11 $ (200 milliards de $)
Personnel 1 x 10 puissance 11 $ (100 milliards de $)
Total 4.6 x 10 puissance 12$ (4600 milliards de$) pour 40 ans
ce qui donne un coût annuel non escompté d'environ 100
milliards de $
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-Système de ballons
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Si il y a 100 équipes (chacune responsable de 2 lancements par
jour, 250 jours par an) et que chaque équipe est constituée
de 100 personnes, 10 puissance 4 personnes x 10 puissance 5 $/personne/an
x 40 ans = 4 x 10 puissance 10 $ (40 milliards de $), ou environ 10
puissance 11 $ (100 milliards de $) avec une marge de 150%.
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-Changer l'abondance des nuages
Dès le départ on ne peut assez
insister sur le fait qu'il y a d'énormes
incertitudes associées avec ces exercices intellectuels.
Un exemple typique est que des preuves indirectes nous apprennent que
nous avons une compréhension très limitée du rôle
de l'abondance des nuages parce qu'un réchauffement a accompagné
l'accroissement mesuré de la couverture nuageuse pendant le siècle
dernier. Par conséquent une meilleure
compréhension du système est nécessaire avant que
des opérations à grande échelle puissent être
raisonnablement proposées.
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Supposons une flotte de bateaux, chacun transportant du soufre et un
incinérateur approprié. Les bateaux sont dédiés
au parcours des océans pacifique et atlantiques subtropicaux,
loin des terres, pendant qu ils brûlent du soufre. Ils sont dirigés
sur des trajectoires couvertes de nuages par un centre de contrôle
qui utilise des données satellitaires pour planifier la campagne.
D'après ce qui est décrit ci-dessus,
16 x 10 puissance 3 t/jour (16000 tonnes/jour), ou 6 Mt/an (6 millions
de tonnes par an) de soufre doivent être brûlés.
Si 10 puissance 2 tonnes (100 tonnes) par bateau par jour sont allouées
et qu'un bateau sort 300 jours par an, environ 200 bateaux de 10000
tonnes de capacité sont nécessaires (un arrêt pour
ré-approvisionnement tous les 150 jours).
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Le SO2 pourrait aussi être émis par les centrales électriques.
Ces centrales pourraient être construites dans l'océan
pacifique près de l'équateur (espérons le sur de
petites îles désertes) et serviraient pour fournir de l'électricité
aux régions à proximité (par exemple l'Amérique
du sud). La transmission ou l'utilisation de cette électricité
sous la forme de matériaux raffinés pourraient être
considérées, ou peut être l'utilisation de systèmes
de transmission à supraconducteurs. On estime que 8 grandes centrales
utilisant du charbon broyé seraient nécessaires.
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Entre 1900 et 1980 la couverture nuageuse moyenne
au-dessus des États-Unis a augmenté d'à peu près
10%, ce qui devrait être plus que suffisant pour compenser l'équivalent
d'un doublement du CO2. Parce que le CO2 a augmenté de seulement
12% durant la même période, l'effet résultant devrait
être un refroidissement. Cependant, les analyses des températures
dans l'hémisphère nord pendant la même période
indiquent systématiquement que la température moyenne
a augmenté globalement de 0.5°C et 0.7°C, mais aucune
tendance n'est évidente pour les États-Unis. Ceci suggère
soit que les effets des nuages ne sont pas compris ou que d'autres facteurs,
tels que la très mauvaise fiabilité des données
de couverture nuageuse et les effets de l'altitude des nuages doivent
être examinés. |